Une récente étude portant sur « l’état de santé de la population en France« , réalisée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), révèle que « l’utilisation de la contraception d’urgence a fortement progressé entre 2000 et 2010« . Dans le même temps, « le ministère des Affaires sociales et de la santé vient de lancer sa première campagne nationale d’information sur la contraception d’urgence, ciblant les jeunes femmes de 18 à 24 ans chez lesquelles 48% des grossesses sont non désirées, afin de les informer qu’en cas de doute, ‘elles ont cinq jours pour agir’ « .
Ainsi, « plus de deux jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) sur cinq ont déclaré en 2010 avoir utilisé un contraceptif d’urgence pour éviter une grossesse non désirée après un rapport sexuel non ou mal protégé« .
Enfin, tout en expliquant que les méthodes contraceptives utilisées varient selon l’âge, la dépêche stipule que « de manière générale, c’est la pilule qui domine dans le pays, avec 55,5% des femmes de 15 à 49 ans qui déclarent l’utiliser« .