Dans une interview publiée dans Le Monde, Peteris Zilgalvis, chef de l’unité bioéthique et gouvernance à la direction générale de la recherche à la Commission européenne, souligne l’importance de la question de l’éthique de la recherche scientifique. Et ce, d’autant plus que des financements communautaires sont accordés à des recherches spécifiques comme les cellules souches, la génétique ou la biodiversité.
Si l’Union européenne ne souhaite pas imposer de modèle en la matière, elle "doit défendre un noyau de valeurs éthiques communes", malgré les divergences d’opinion des Etats membres. "Sur les cellules souches embryonnaires, nous sommes parvenus à un compromis qui nous permet de financer certaines de ces recherches", rappelle-t-il.
Contrairement aux Etats-Unis qui exigent que leurs règles soient respectées dans les recherches qu’il financent hors de leurs frontières, l’Union européenne se veut plus ouverte au dialogue avec "une approche moins dogmatique".
Le Monde (Jean-Yves Nau) 18/05/07