La Fédération protestante de France (FPF) a rappelé sa position concernant le projet de loi de bioéthique. Publiant un communiqué sur son site internet le 26 mai 2011, elle a largement repris son rapport publié en 2009 sur la question.
La FPF se positionne pour un régime d’autorisation strictement encadrée concernant la recherche sur l’embryon humain. Cependant, reprenant les termes de son rapport, elle précise que “le protestantisme dans son ensemble souhaite encourager les politiques à favoriser la recherche de solutions alternatives à l’utilisation des cellules souches embryonnaires, notamment par le financement de la recherche sur les cellules souches ombilicales et adultes et sur les cellules pluripotentes induites“.
Concernant le diagnostic prénatal (DPN), la FPF dénonce les dérives eugéniques qui en découlent, notamment concernant le dépistage de la trisomie 21 devenu “systématique de par la pression médicale et sociale“. Elle pose que le DPN doit s’accompagner d’une information renforcée des patientes. Les couples doivent pouvoir “déterminer leur décision en pleine conscience face à la maladie diagnostiquée“, souligne-t-elle.
Elle s’oppose aussi fortement à l’extension du diagnostic préimplantatoire (DPI) pour la recherche de prédisposition génétique à certaines maladies de “révélation concrète incertaine“.
La Croix 30/05/2011