Désaccord des ministres
Le 19 novembre 2003, la majorité des députés européens, consultée pour avis, s’est déclarée favorable au financement de la recherche impliquant la destruction d’embryons. Devant les problèmes éthiques soulevés, les ministres européens de la Recherche, qui devaient prendre la décision finale, n’ont pas réussi à se mettre d’accord.
L’impasse
Faute d’accord, plusieurs hypothèses sont envisagées :
– le moratoire est prolongé. Cette solution implique concrètement le refus du financement de la recherche entraînant la destruction de nouveaux embryons humains,
– la présidence irlandaise reprend la question en janvier 2004 mais il est peu probable qu’on trouve un accord,
– le Commissaire européen à la Recherche veut malgré tout soumettre l’approbation de financements « au cas par cas », à un comité rassemblant les experts des Etats membres.
Mais la Commission n’est pas compétente et les divisions affichées risquent fort d’être confirmées.
La question est particulièrement sensible en Allemagne, qui contribue pour près de 20% au budget de l’UE et interdit chez elle les recherches sur les embryons surnuméraires.
Sortir de l’impasse
Financer exclusivement la recherche sur les cellules souches adultes avec les 2,2 milliards d’euros du VIème Programme Cadre de Recherche est la seule alternative qui ne pose aucun problème éthique ni technique et répondrait à la demande urgente des malades car les résultats thérapeutiques y sont déjà probants.