Lettre au Times : l’avortement et ses conséquences psychologiques

Publié le 30 Oct, 2006

15 obstétriciens et psychiatres ont cosigné une lettre envoyée au Times le 26 octobre. Ils y dénoncent les conséquences psychologiques et mentales de l’avortement. Pour la première fois, ce lien entre avortement et maladies mentales a été établi chez des femmes qui ne présentaient aucun signe de maladie mentale avant d’avorter, par une étude publiée en Nouvelle Zélande.

L‘étude montre que les femmes qui ont avorté ont deux fois plus de problèmes psychologiques et trois fois plus de dépressions que celles qui ont donné la vie ou qui n’ont jamais été enceintes. Ainsi plaident-ils pour que les femmes soient davantage informées de ces séquelles.

Pour Anne Quesney, directrice d’Abortion Rights, les médecins ont exagéré les risques.

Depuis sa légalisation en 1967, plus de six millions d’avortement ont été pratiqués en Angleterre. L’avortement est aujourd’hui autorisé jusqu’à 24 semaines. Une campagne pour modifier la loi sera lancée la semaine prochaine par Nadine Dorries, membre du Parlement (Mid-Bedforshire). Elle présentera au Parlement une demande pour réduire à 21 semaines le délai légal d’avortement et pour obtenir une période de réflexion après qu’une femme ait décidé d’avorter.

Source : http://www.timesonline.co.uk/article/0,,8122-2424034.html

Abortion in young women and subsequent mental health. Fergusson DM, Horwood LJ, Ridder EM. Journal of Child Psychology & Psychiatry, 2006; 47(1): 16-24.

The Times (Rosemary Bennett) 27/10/06

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