La loi sur la consommation publiée cette semaine dans le journal officiel vient d’autoriser la vente libre, c’est-à-dire en dehors des pharmacies et donc en supermarché, des tests de grossesse. Avec comme argument présenté par Mme Najat Vallaud-Belkacem “une baisse des prix et un accès plus aisé”.
Michel-Edouard Leclerc a annoncé dans la foulée sur son blog que “E. Leclerc proposera enfin un test de grossesse parmi les moins chers du supermarché, au prix exceptionnel de 1€, dans ses magasins comme dans ses pharmacies. Inutile de préciser que ces tests présenteront les garanties de fiabilité”.
En février dernier, l’Académie nationale de pharmacie avait estimé qu’il s’agissait d’un “mauvais service rendu aux femmes” puisque la notice d’information mise à disposition dans l’emballage du test de grossesse ne saurait remplacer le conseil personnalisé dont une femme a besoin à un moment de doute (Cf. Synthèse Gènéthique du 25 février 2014). Cette méfiance de l’Académie nationale de pharmacie faisait écho à la prise de position du Centre national des professionnels de santé (CNPS) qui avait exprimé ces “doutes” à ce sujet fin novembre 2013.
Le Quotidien du médecin 19/03/2014 – Le Généraliste 19/03/2014