Les gynécologues obstétriciens des centres hospitaliers qui étaient réunis le week-end dernier à Evian ont alerté Jean-François Mattéi sur le malaise grandissant dans les maternités publiques.
Les chefs de service menacent de quitter leurs fonctions le 1er janvier prochain, si le gouvernement ne leur donne pas les moyens financiers et humains d’assurer la sécurité à la naissance.
Ils dénoncent notamment “la non conformité des équipements et des personnels aux exigences minimales des textes réglementaires” ainsi que “la vétusté et l’inconfort d’une majorité des maternités publiques”.
Ils soulignent enfin, les effets de la restructuration du paysage hospitalier qui a des conséquences sur leur volume d’activité et sur la répartition des tâches entre secteurs publics et privés.
La balle est maintenant dans le camp du ministre de la santé.
Le Quotidien du Médecin (Karine Piganeau) 25/09/02