« Les jeunes » sont aujourd’hui très sollicités ; les politiques guignent leurs votes, les organismes publics leurs gamètes, les familles leurs avis sur l’avenir du monde. Bien sûr, c’est sous les plus flatteuses apparences de mieux les associer ; mais est-ce ouverture généreuse – ou intérêt bien calculé ? En quoi cela interroge-t-il notre époque ?
Faux héros
L’adolescence est cet âge en transition dans le mouvement de la vie, déjà plus l’enfance, pas encore l’âge adulte ; sur les thèmes existentiels, cela veut dire qu’elle émerge de l’innocence enfantine sans accéder encore à la perception adulte.
L’innocence enfantine : la différence des sexes intéresse les enfants en fonction du lien qu’ils soupçonnent avec la procréation – moins son lien charnel qu’existentiel : ils brassent des hypothèses sur « comment naissent les enfants ? », en fait en quête d’éclaircir « pourquoi la venue de l’enfant ? » qui touche au « pourquoi moi », autrement dit « qu’est-ce qui a animé le désir de mes parents de me mettre au monde ? »
La perception adulte : la rencontre avec l’autre sexe dans sa différence, ouvre à la mutation psychique préludant à se rendre mutuellement parent ; mutation, car il va s’agir de donner à l’enfant les repères pour grandir. Les parents les puisent depuis ce qu’ils reçurent en tant qu’enfant jadis de leurs propres parents : devenir parent, c’est accepter de n’être plus l’enfant ou l’adolescent, accepter que tout ce qui avait été attendu jadis en tant qu’enfant n’a pas toujours été reçu comme espéré, que l’on a pu souvent se sentir incompris ; tout en en gardant vivantes en soi les impressions, heureuses ou décevantes, comblées ou frustrantes, qui seront le fil conducteur pour s’occuper de son propre enfant, pour animer sa vie psychique, pour assurer sa protection.
L’adolescence est en transition entre ces deux moments de la vie ; elle prend ses distances avec le moment familial : la classique protestation adolescente, c’est le besoin de s’extraire du don parental qui fut reçu durant l’enfance, de prétendre pouvoir s’en dispenser, sans savoir encore comment rédimer la dette que cela a constitué ; l’ado ne saura l’engager que plus tard, dans le moment d’un devenir parent qui mue la dette engrangée en don restitutif fait à son propre enfant.
Du coup, par crainte secrète de ne pas être à la hauteur de cette dette, l’adolescent affiche s’en moquer, récusant d’en être redevable[1], posture de frime chargée d’ingratitude qui drape son besoin de se prendre en main et d’affirmer sa personnalité. Derrière la forfanterie de façade, il aborde de débrouiller les embarras où le plonge la relation garçon-fille, découvrant souvent dans la douleur la différence de leurs attentes ; en même temps qu’il se confronte aux idéaux : ce ne sont plus ceux de l’enfance tournés vers le vœu de combler au mieux les attentes de ses parents, mais une quête d’un sens à donner à sa vie, engageant des idéaux personnels à se forger, démarqué des idéaux que projetaient ses parents. Le jeune cherche à se frayer la voie d’une émancipation vers son propre cheminement, justifiant l’enthousiasme adolescent pour « les grandes causes » même peu réalistes, débat avec les idéaux qu’il engage comme un défi à relever pour conforter l’estime de lui-même ; non sans péril si cela mène à rompre avec le lien parental ou s’il ne retrouve pas un appui qui s’y substitue et le relaie, sans l’exploiter, auprès d’un adulte dans la vie sociale. Ce passage, au sens anthropologique du terme qui faisait parler de « rites de passage », peut mener aux prises de risque pour se prouver à soi-même relever le défi, voire aux tentatives de suicide dans le désespoir de ne pas se sentir être à la hauteur d’idéaux grandioses mais inatteignables.
Ainsi l’enfant est à la croisée des deux différences, celle des sexes dont il est le fruit et celle des générations dont il instaure le maillon suivant ; l’âge adulte est le moment de nouer ces deux différences, celle entre les sexes comme lien d’incomplétude qui est le vécu humain de la partition sexuée, et celle entre les générations qui confronte à la finitude humaine. L’adolescence est la transition entre les deux moments, l’étape exploratrice et baladeuse de la vie.
La société juvénile
Or notre vie de société actuelle vibre en écho du fonctionnement psychique de l’adolescent ; comme lui, confondant vitalité et superficialité, elle nivelle les deux différences qui sont le socle de la vie familiale : celle des sexes, qui peuvent désormais être intervertis à gré, celle des générations, qui mêle l’adultisation des plus jeunes au jeunisme de ceux qui le sont moins. Avec un dilettantisme tout adolescent, notre époque résume les différences à leur aspect factuel, éludant leurs enjeux psychiques ; la rencontre homme-femme n’a plus l’apanage de porter le pouvoir procréateur, puisque la fécondation in vitro, accessible à « toutes et tous », offre selon elle une voie alternative à la venue au monde de l’enfant ; la différence des générations est résumée à une compteur d’âges, nonobstant que les étapes de la vie sont une mutation personnelle, ce que montre les difficultés qui surviennent pour les gérer, de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte, enfin à celui devenir parent puis grand-parent : chaque étape met en jeu une maturation nouvelle des enjeux existentiels, qui comporte de quitter les privilèges de l’étape précédente pour gagner la suivante ; de plus, chaque étape vit une interdépendance avec les autres, même l’adolescence qui prétend s’en affranchir. Voilà tout ce qu’une vision « individualiste » actuelle veut méconnaître.
Une illustration de cette propension à une reductio factualis est donnée par les programmes éducatifs préconisés par l’Union Européenne et par l’Éducation nationale[2] sur le thème de la sexualité ; ils dispensent des informations concrètes et crues aux enfants (initiation à la sexualité adulte – masturbation, cunnilingus, etc.), ce qui, outre l’effraction de leur vie psychique qu’elles constituent, méconnaissent que l’enfant n’interroge un comment la vie sexuelle qu’en fonction d’un pourquoi qui seul le motive ; les explications de jadis par les cigognes ou par les choux, ou celle plus prosaïque de la « petite graine », étaient bien comprises par l’enfant comme des romances nullement « mensongères », mais dilatoires. La seule chose qui intéresse l’enfant au plan de la sexualité des adultes est de se sentir la promesse qu’il aura accès plus tard, « devenu grand », à son mystère ; c’est la relation à son parent de même sexe qui lui garantit cette promesse, les détails « transparents » sont une fallacieuse connivence avec l’enfant, plus déstabilisante que propice à sa construction psychique.
Comme les adolescents, notre époque préfère l’indépendance à l’interdépendance, comme eux elle distend les liens, elle cultive l’apparence et dissimule les sentiments : le don et la dette symboliques, pourtant axe psychique fondateur et transmetteur de l’humain, sont des notions dénigrées. Est-ce que notre époque ne voudrait plus se reconnaître obligée à l’égard de quiconque, dans le moment d’une désaffection des croyances religieuses ?
L’influence nord-américaine
Notre société écarte les jeunes d’une transmission psychique provenant de leurs parents ; à la raison qu’elle pourrait ne pas correspondre à leur subjectivité, elle est décrétée néfaste, nuisible : un peu comme si, pour éviter l’intoxication alimentaire, on les privait de s’alimenter. L’illustration en est donnée par ces parents américains d’aujourd’hui qui affichent comme un comble de respect à l’égard de leur enfant ne pas « lui attribuer un sexe », au prétexte de ne pas lui faire violence et de lui laisser la faculté d’« autodéterminer son genre » (cf. Elever un enfant « sans genre » ?) : il faudrait laisser les jeunes décider par eux-mêmes et ne pas leur imposer l’influence de leurs parents, qui pourrait être « erronée ».
Cette dérive provient de la conception nord-américaine du lien familial, basée sur une régulation juridique et non pas psychique et symbolique comme en culture française. Cela aboutit aux solutions « pragmatiques » ; ainsi pour s’affranchir des affres de la différence des sexes, la proposition théorique nord-américaine est de la nier comme réalité et de la soumettre à la décision de la volonté ; le phénomène « transgenre » va, dans cette logique d’outre-Atlantique, jusqu’à imposer que chacun puisse définir son sexe « selon son ressenti », y compris les jeunes, aux parents desquels il est déconseillé de faire entendre leurs arguments qui n’iraient pas dans le sens de l’impatience du jeune pour une « transition médico-chirurgicale ».
Comment comprendre que des députés français relayent cette conception[3], contre les enseignements de la psychologie française, et au passage disqualifiant par les lois les parents qui sont seuls en situation de transmettre à leur jeune une expérience de vie, avec les réflexions qui en résultent ? Comment comprendre la caution qu’ils apportent à une écoute littérale de jeunes en plein désarroi de se sentir « dans le mauvais corps », à leur impatience souffrante réclamant en toute hâte la « transition » médico-chirurgicale qui miroite comme une libération, dans l’aveuglement d’une maturité en construction ? Freud avait pressenti que « celui qui promettra à l’humanité de la délivrer de l’embarrassante sujétion sexuelle, quelque sottise qu’il choisisse de dire, sera considéré comme un héros [4]».
La transmission des parents à leur enfant est disqualifiée au prétexte de ne pas brider l’expression des jeunes ; elle est pourtant la sève de leur maturation, l’une et l’autre connectées. Elle n’est pas oppressive si elle en tient compte, ce qui est le véritable respect dû aux jeunes : non pas les traiter en petits adultes en miniature, mais en jeunes pousses humaines en devenir. Les messages qu’ils nous adressent sont une interpellation aux adultes ; y répondre depuis leur réflexion en cours sur la vie, favorise leur maturation. D’autant qu’il faut leur faire confiance : ils ont la capacité de faire entendre leurs désaccords ; désaccords qui nourrissent leur réflexion si nos arguments d’adultes leur sont proposés. L’adolescent est soulagé qu’on lui tienne tête, il en est même valorisé, pourvu que ce soit en fonction de principes valides et argumentés dont l’adulte ait conviction ; non par brimade mais par souci sincère de l’aider à grandir. Il est beaucoup de parents qui sont dans cet état d’esprit ; les législateurs en doutent-ils ?
Transmission ou démission ?
Mais les parents d’aujourd’hui semblent tétanisés : l’écologie est devenue le théâtre d’une dispute « d’égal à égal », si ce n’est d’une admonestation adolescente requérant des adultes leur contrition : beau retournement de la dynamique éducative ! On pourrait n’y voir qu’ingratitude moderne – ces jeunes qui s’insurgent contre les effets néfastes des progrès industriels, qui certes existent, omettent au passage qu’ils raffolent de ces progrès – ils ne se sépareraient pour rien de leur smartphone : une belle démonstration d’« enfants gâtés » ? Personne ne semble pourtant leur rappeler que la tâche qui sera celle de leur génération : « verdir » au XXI° siècle les spectaculaires inventions du XX° – est déjà engagée. L’interpellation des jeunes à l’égard de la manière éducative de leurs parents est banale, presque saine – il l’est moins que ces derniers ne sachent plus, avec la touche d’humour qui sied, leur renvoyer un « on t’y verra plus tard » ; or cette abstention n’est pas de l’intérêt des jeunes. Une répartie sobre qui accepte des erreurs commises – comment n’y en aurait-il pas ? – mais rappelle aux jeunes qu’ils n’ont pas encore toutes les données d’appréciation, est maturative : oui, devenus parents, ils ne commettront pas ces erreurs – ils en commettront d’autres, voilà tout.
Aujourd’hui ce taquinage qui transmet en douceur, sans prendre les choses de haut, n’a plus cours ; et l’humour, son meilleur vecteur, fait cruellement défaut. La pantalonnade des députés français morigénés par l’adolescente Greta Thunberg sur les questions climatiques, tout comme les scènes de famille[5] sur ce même thème, ne favorisent pas la nécessaire maturation des jeunes pour appréhender les équations de la vie : comme si ne pas prendre leur parole au pied de la lettre, c’était ne pas les respecter, c’était les prendre de haut. Du coup la dynamique est inversée, les jeunes déversent leur amertume ; ne serait-elle pas en fait l’amertume d’une dérobade des adultes, plus angoissante qu’il y paraît ? Car les respecter, c’est entendre leur parole comme une adresse qu’ils font au monde des adultes, comme une interpellation ; il faut la prendre au sérieux, mais pas de façon littérale.
Que redoute notre époque ? De quoi nos députés prétendent-ils protéger les jeunes ? Allons-nous « vers un monde d’adolescents [6]», ou y sommes-nous déjà ? Irons-nous, au prétexte de ne pas nuire à l’expression des jeunes, jusqu’à inverser les rôles ? Nous taclons la manière éducative ancienne, « verticale », rude parfois, qui ne leur laissait pas la parole au prétexte du respect dû aux adultes ; mais n’est-ce pas la caricaturer au prétexte de lutter contre un « patriarcat » qui tiendrait tous nos aïeux paternels pour des despotes ? Nous voulons favoriser l’épanouissement des jeunes ; mais notre méthode ne jette-t-elle pas le bébé de la transmission avec l’eau du bain du respect des jeunes ? À « horizontaliser » les liens familiaux, à la raison en soi valable de leur donner la parole, n’annihile-t-elle pas la transmission entre les générations qui irriguait le lien familial ? La sève ne coule pas à l’horizontale. Les jeunes y gagnent en expression libre ; mais ils y perdent l’appui de l’expérience de vie émanant des générations précédentes : l’expérience du temps à conquérir, à domestiquer.
S’affranchir du rôle de transmission, c’est de la part des adultes une démission à l’égard des jeunes ; ne pas fixer les limites propices à leur maturation, à la raison de les respecter, c’est ne pas assurer la protection qui leur est due. Exposer les enfants et les adolescents aux enjeux existentiels qu’ils ne peuvent appréhender, prenant à la lettre leurs revendications d’être traités comme des grands, c’est établir une connivence fallacieuse, négligeant l’approche nécessairement progressive ouvrant à nouer le sexuel à la perspective de la mort, mêlement de l’incomplétude à la finitude auquel il faut les préparer, pour qu’ils deviennent des adultes, hommes et femmes.
Vraies cibles
Mais il y a plus encore : cette entreprise de séduction à l’égard des jeunes, sous couvert de favoriser leur épanouissement contre les préjugés attribués à ces anciens que sont les parents, n’est-elle pas plus intéressée qu’il y paraît ?
Comme il est aimable de caresser les jeunes dans le sens de leur narcissisme – « nous, on vous prend pour des grands, on vous protège des influences qui plombent votre libre épanouissement », etc. ! Mais mettre les jeunes dans le panier adulte, cela ouvre à des applications concrètes ; les voilà conviés à participer au don de sperme ; serait-ce pour combler les déficits dans les banques dédiées ?[7] Ce don ne concernait à l’origine que des adultes déjà parents, manière que le geste profile sa finalité et donc conserve son sens de favoriser un enfantement ; en une époque lointaine, c’était d’ailleurs au seul profit de personnes vivant une union qui rendait l’enfantement crédible, faute qu’il ait pu se constituer organiquement du fait d’une stérilité. La condition de parentalité fut par la suite abolie, et le don mis au profit d’unions ne portant pas l’enfantement crédible, ou à celui de personnes seules : le sigle d’Aide Médicale à la Procréation fut conservé, alors qu’il ne s’agissait plus que d’Aide Médicale à la Fécondation. Dès lors que le don de sperme serait désormais possible dès 18 ans, à un âge où la perspective de devenir parent n’est pas dans un horizon qui importe à la vie psychique, le comble de la dénaturation de sens serait atteint ; il ne resterait plus qu’à proposer un peu d’argent de poche pour que soit clarifié un rapport marchand – celui qui aux Etats-Unis, fait des jeunes femmes financer leurs études par un don d’ovocyte (cf. Etats-Unis : elle vend ses ovocytes pour rembourser son prêt).
Quant à considérer que donner aux adolescents « la possibilité de rédiger des directives anticipées et de désigner une personne de confiance dès 15 ans, serait de nature à prendre davantage en compte la maturité dont ils pourraient faire preuve dans ces situations pourtant dramatiques »[8], cela relève d’un beau toupet, pour ne pas dire d’un cynisme avéré, même énoncé dans un conditionnel qui affecte la prudence ; car c’est plaider une maturité qui est inconcevable, il faut le dire ainsi en tout respect de l’adolescence, précisément pour respecter leur maturation[9].
Faut-il rappeler que la relation, autant à l’incomplétude (la sexuation) qu’à la finitude (la perspective de la mort) est inaccessible à cet âge, nécessairement irreprésentable ? Certes notre époque généralise volontiers cet impossible à tous les âges : elle chasse du paysage l’inconvenante fragilité de l’âme humaine auquel le transhumanisme prétend remédier – et chasserait aussi volontiers le tableau de la décrépitude vieillissante en promouvant un « mourir dans la dignité ».
Posons la question : confronter, à un énoncé qui concerne leur mort, les jeunes qui se débattent avec leur « pourquoi vivre ? », qui est alors, comme c’est d’ailleurs le cas pour tous les âges, un « pour qui vivre ? », – est-ce un vœu secret de résorber le déficit des dons d’organes ?[10] On ne veut pas le croire.
Négliger la nécessaire maturation des jeunes, c’est une posture perverse qui reflète une approche en quelque sorte gestionnaire de la vie humaine : une approche déshumanisée.
[1] Voir Christian Flavigny, « Récuser la dette pour se l’accaparer », Adolescence, 2007
[2] Voir les alertes émises à l’initiative du Pr Maurice Berger : « “droits sexuels” et “éducation à la sexualité” : histoire d’une imposture » ; et la pétition que j’ai co-signée : « Stop à la dangereuse imposture des “droits sexuels” et de l’“éducation à la sexualité” » (2017). On devrait plutôt en la matière s’inspirer de « Sur les explications sexuelles données aux enfants », S. Freud, 1907, OCP VIII, p 147 sq
[3] La loi sur les « thérapies de conversion » a été adoptée par le Parlement le 25 janvier 2022 ; le législateur français par cette loi fait interdiction d’une pratique qui a été effective dans les pays anglosaxons, jamais en France (cf. « Thérapies de conversion » : « On fait une loi pour interdire quelque chose qui n’existe pas »).
[4] La vie et l’œuvre de Sigmund Freud, Lettre du 17 mai 1914, PUF, 1961, tome 2. Autre traduction in Sigmund Freud et Ernest Jones, correspondance complète (1908-1930), PUF, 1998
[5] Le Figaro, Angélique Négroni Écologie, identité sexuelle, véganisme… Ces jeunes qui veulent rééduquer leurs parents (14/12/2022)
[6] Interview de Jérome Bindé, directeur de l’office de la prospective à l’Unesco, dans Le Monde, 17-18 décembre 2006
[7] Le guide du don de spermatozoïdes publié par l’Agence de la Biomédecine indique que « Le don est possible pour tout homme en bonne santé de 18 à 44 ans inclus, ayant eu ou non des enfants. »
[8] Recommandation du rapport de l’Igas, Evaluation de l’application de la loi du 2 février 2016 sur la fin de vie, Avril 2018
[9] Le Parlement du Canada préconise dans un rapport de février dernier « que le gouvernement du Canada exige que, le cas échéant, les parents ou les tuteurs d’un mineur mature soient consultés au cours du processus d’évaluation de la demande d’aide médicale à mourir, mais que la volonté du mineur dont on estime qu’il a la capacité de décision requise soit prioritaire in fine » (recommandation 19 p.25)
[10] La campagne sur le don d’organes de l’ABM en 2022 a été effectuée sur différents supports. Une campagne « social média » a été menée sur Facebook et Instagram. En outre, « de nouveaux partenariats ont été mis en place, créant une opération d’influence d’envergure, indique le site de l’ABM. L’objectif étant d’élargir notre cercle de rayonnement et d’aller convaincre en dehors de nos communautés, et plus particulièrement les jeunes qui sont, de fait, plus éloignés et moins concernés par le sujet du don d’organes. »