Mercredi, les législateurs boliviens ont voté pour « assouplir les restrictions sur l’avortement, en faisant fi de l’opposition des groupes religieux ». L’avortement sera donc possible pour les jeunes femmes jusqu’à la huitième semaine de grossesse. Les avortements clandestins, estimés à 80 000 par an, ont été l’argument phare pour pousser à l’adoption de ce texte.
Actuellement, l’avortement est autorisé lorsque la vie de la mère est en danger, en cas de malformation du fœtus et en cas de grossesse suite à un viol ou un inceste. En dehors de ces situations, l’avortement est puni de prison.
Le président, Evo Morales a d’ores et déjà annoncé qu’il signerait la mesure.
Le Chili, pays voisin, a adopté des mesures semblables au mois d’aout (cf. Le Chili dépénalise l’avortement dans certains cas). De leur côté El Salvador, le Nicaragua, le Honduras et la République dominicaine interdisent l’avortement dans tous les cas.
Washington post (6/12/2017)