La pilule contraceptive reste la méthode la plus employée : 37 % des femmes l’utilisent. Parmi celles qui l’ont arrêtée, plusieurs raisons sont évoquées comme la contrainte de la prise régulière, les risques pour la santé et les effets indésirables. Elles sont 45 % à avoir oublié leur prise de pilule au cours des 3 derniers mois.
Le critère de choix qui semble retenu est celui de la fiabilité pour 94% d’entre elles auquel s’ajoute la facilité par rapport au mode de vie et le fait de ne pas y penser. Même si le gynécologue reste leur interlocuteur de choix pour parler de ces questions, elles sont 52% à se renseigner également sur internet et 50% auprès de leur entourage.
Quand elles ne s’orientent pas vers la pilule, pour 25% d’entre elles, elles ont recours au stérilet et 21%, au préservatif. Chez les jeunes de 15 à 19 ans, 1 sur 3 utilise uniquement le préservatif, un chiffre identique à celui de la pilule.
La majorité des françaises utilisent une méthode de contraception, seules 8% des femmes qui ne cherchent pas à avoir d’enfant n’en ont pas. Pourtant, sur 3 femmes qui avortent, 2 étaient sous contraception…
Pour aller plus loin :
Dommage que cet article ne cite comme méthodes traditionnelles alternatives que celles qui sont devenues obsolètes (Ogino, retrait)… (cf : «Quand cesserons-nous de faire croire aux femmes que les méthodes d’observation du cycle sont archaïques ? »)
Source : Version Femina, Esla Rouden (27/09/18)