Les cellules iPS, une voie prometteuse pour les thérapies cardiaques

Publié le 15 Déc, 2016

Les Professeurs Gordon Keller et Stéphanie Protze, spécialistes de la médecine régénérative aux Etats-Unis, ont développé « les premières cellules cardiaques stimulatrices fonctionnelles », à partir de cellules souches pluripotentes induites (iPS), ouvrant la voie à une thérapie alternative au pacemaker. Leur étude est parue dans la revue Nature biotechnology le 12 décembre.

 

Dans un cœur sain, quelques cellules assument le rôle de stimulateur cardiaque, contrôlant le rythme cardiaque tout au long de la vie. Si ces cellules défaillent, le patient présente des troubles du rythme cardiaque, généralement traités par l’implantation de stimulateurs cardiaques électroniques (les pacemakers). Ces derniers présentent deux inconvénients de taille : ils ne peuvent être adapté à la taille du cœur chez les nouveaux nés, et sont peu sensibles aux signaux hormonaux du corps.

 

Les cellules cultivées par les chercheurs américains fonctionnent comme un « pacemaker biologique », en activant les impulsions électriques qui déclenchent la contraction du cœur. Après avoir établi un protocole précis pour obtenir ces cellules, les chercheurs les ont testées avec succès dans des cœurs de rats. La prochaine étape consistera à lancer les essais précliniques chez l’homme, pour évaluer la sécurité et la fiabilité de leur découverte. D’ici là, ils comptent utiliser leurs cellules pour la modélisation de pathologies cardiaques, et l’identification de nouveaux médicaments.

Medical Press (14/12/2016)

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