Lundi 27 janvier 2020, dans l’état du Kentucky aux Etats-Unis, le Sénat a approuvé un projet de loi qui oblige les médecins et autres professionnels de santé à fournir des soins à un enfant né vivant après une tentative d’avortement. Pour être adoptée, la mesure doit encore être soumise à l’approbation de la Chambre.
Ce projet de loi prévoit que le personnel médical devra donner « des soins et des traitements médicaux appropriés et raisonnables permettant de sauver et de maintenir en vie » tous les nouveau-nés, y compris les enfants nés après un avortement raté. Les médecins et autres travailleurs de santé qui enfreindraient ces exigences seront passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.
Au Kentucky, l’avortement est autorisé jusqu’à 20 semaines de grossesse. Cette nouvelle mesure fait partie de la dernière série de projets de loi relatifs à l’avortement présentés lors de la session législative de cette année. Certaines de ces lois sont contestées devant les tribunaux, notamment celle qui interdirait l’avortement dès qu’un battement de cœur est détecté, généralement vers la sixième semaine de grossesse.
« Nous voulons nous assurer que la vie est protégée non seulement dans l’utérus, mais aussi après la naissance du bébé », a déclaré la sénatrice Whitney Westerfield, principal promoteur du projet de loi.
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The Washington Times, Bruce Schreiner (27/01/2020)