Le CHU de Québec a annoncé avoir obtenu un financement de 300 000 dollars canadiens (210 000 €) pour lui permettre de produire ses propres cellules iPS, afin de répondre aux besoins des chercheurs.
D’après le CHU, ces cellules souches humaines ne seront pas, dans un premier temps, destinées à être utilisées dans des essais cliniques, mais pour la recherche fondamentale. « Cela permettra de remplacer les expériences sur des animaux, dont les cellules diffèrent toujours des nôtres », commente Antoine Carbonell, responsable de ce projet. Ainsi, selon le Pr de médecine Jack Puymirat (Université de Laval), la qualité de cette « matière première » est meilleure pour l’étude des maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer et les maladies neuromusculaires.
La Presse.ca (Jean-François Cliche) 16/09/2014