Lors d’une conférence à Melbourne, le Pr Alan Trounson du Monash Institute (Melbourne) a expliqué que les embryons chimères pourraient être une source très utile de cellules pour traiter le cancer, la maladie d’Alzheimer ou des scléroses en plaque. Il estime que les embryons inter-espèces pourraient être utilisées dans les centres de recherche d’ici 2 ou 4 ans.
Déjà, des scientifiques d’un laboratoire de Shanghai ont annoncé qu’ils avaient créé 400 embryons d’hommes-lapins dont le quart s’était développé jusqu’au stade de blastocyte. Les chercheurs ont utilisé un ovule énucléé de lapine dans lequel ils ont inséré le noyau de cellules humaines. Pour le Pr Trounson, ces embryons ne peuvent pas se développer en être humain mais peuvent être très utiles pour la recherche.
Dans le cadre de la révision de la loi australienne sur la recherche sur l’embryon, le Pr Trounson aimerait que soit traité également le cas de la recherche sur les embryons chimères. De nombreux scientifiques mettent en doute les résultats et l’efficacité de telles recherches et s’y opposent sur la plan éthique.
BioEdge 29/10/04