A quelques semaines de la fin de son mandat, le président Armando Gueubuza a promulgué une loi sur la réforme pénale, laquelle dépénalise sous certaines conditions l’avortement. Le Mozambique devient le 4e pays d’Afrique à autoriser l’avortement, après le Cap-Vert, l’Afrique du Sud et la Tunisie (AFP).
Jusque-là, l’avortement était interdit, sauf en cas de danger pour la mère. Désormais, l’IVG pourra être pratiquée dans les 12 premières semaines. Ce délai est prolongé à 16 semaines en cas de viol ou inceste. La femme et deux médecins devront donner leur accord par écrit.
“Il reste à déterminer quels types de professionnels seront habilités : des sages-femmes ? Des gynécologues ? Quels types de structures de santé, quels types de médicaments peuvent être utilisés ?”, demande Estrella Alcalde à l’AFP. Estrella Alcalde est directrice de projet pour l’organisation Pathfinder qui fait du lobbying en faveur de l’avortement.
Le Monde 19/12/2014 – Le Figaro 19/12/2014