En Thaïlande, « premier pays fournisseur de mères porteuses », « plusieurs scandales [liés à la GPA] ont échaudé l’opinion publique » (cf. Thaïlande, les mères porteuses portent plainte, GPA : En Thaïlande, une mère porteuse refuse de laisser son bébé quitter le territoire, GPA et trafic d’enfants : La maman de “bébé Gammy” raconte).
Suite à ces scandales, la Thaïlande a pris des mesures en juillet pour freiner la pratique de la GPA (cf. La Thaïlande limite les possibilités de recourir à une GPA) : elle doit être « strictement non commerciale, et seuls les couples hétérosexuels, mariés et ne pouvant pas avoir d’enfants, peuvent y recourir ».
« Figure de résistance à la GPA » et acteur de la mise en place de ces restrictions, le Docteur Chertchai Lerjitlaeka, accuse la GPA « de ‘violer la relation d’honnêteté et de transparence entre les époux’, en introduisant dans l’acte de procréation une tierce personne, le médecin ». Il s’appuie également sur des arguments médicaux « rarement explorés : ‘les mères porteuses et leurs époux ne savent rien des conséquences des traitements médicaux administrés. Ils pourraient causer des kystes ou des cancers’ ».
Aleteia (21/01/2016)