The Lancet a publié vendredi 18 septembre une étude d’experts qui préconisent le contrôle des naissances comme moyen de lutter contre le réchauffement climatique.
Ils estiment en effet que la surpopulation dans les pays en développement pourrait exercer une grave pression sur l’environnement. "Il y a maintenant un débat et un intérêt émergents sur les liens entre la dynamique démographique, la santé sexuelle et reproductive et les droits, et le changement climatique", affirment-ils.
D’ici à 2050, la population devrait grimper à 9 milliards de personnes, les pays en développement représentant 90% de cette évolution. Or, il se trouve que ces mêmes pays sont ceux où l’accès à la contraception est le moins généralisé. Selon leurs études, plus de 200 millions de femmes dans le monde n’auraient pas accès aux contraceptifs, ce qui générerait 76 millions de grossesses non désirées chaque année. Alors que ces dernières années, les programmes de santé financés par les Etats-Unis dans les pays pauvres n’encourageaient pas l’utilisation des préservatifs, ces "experts" proposent de développer les plannings familiaux, ce qui revient cinq fois moins cher que les technologies courantes utilisées pour lutter contre le changement climatique. Chaque tranche de sept dollars dépensée dans le planning familial permettrait d’après eux de réduire les émissions mondiales de dioxyde de carbone de plus d’une tonne.
Associated Press 18/09/09