Une étude venant du département d’urologie de l’Ecole de médecine de l’Université de Tulane (Nouvelle Orléans, Etats-Unis), publiée dans le National Center for Biotechnology Information (le centre public d’information en biologie moléculaire), est un exemple de plus de la “percée dans le monde médical” de la technique du bio-printing.
L’étude a été conduite sur cinq patients. Il s’agissait de reconstituer en 3D les reins des patients afin de faciliter la communication entre ces derniers et les équipes médicales. En effet, la fabrication additive permet de “mieux visualiser physiquement les organes” et aide à la “compréhension, la caractérisation, la localisation et l’ablation des masses rénales suspectes”, comme le rapporte Jonathan Silberstein, professeur adjoint d’urologie.
Les résultats de l’étude le confirment. Les patients et leur famille “ont exprimé verbalement l’amélioration de leur compréhension et surtout des enjeux liés à l’emplacement de leur tumeurs tout en ayant de la visibilité sur l’intervention chirurgicale prévue”. De même, ce procédé a été bénéfique pour l’apprentissage des stagiaires du département d’urologie puisqu’ils “ont démontré une meilleure compréhension des caractéristiques de la tumeur lors de leurs échanges avec les chirurgiens”.
Le bio-printing semble donc offrir des perspectives d’amélioration des diagnostics, sur la formation des étudiants et pour une meilleure communication entre les patients et le corps médical. En attendant les fins thérapeutiques ?
Additiverse.com (Lock) 08/07/2014