Le mouvement En Marche Pour La Vie, qui organise à Paris le 22 janvier la 11e Marche Pour La Vie, a lancé une campagne de vidéos et de tracts mettant en scène une femme enceinte que ses proches encouragent à avorter (cf. IVG, tous concernés : la Marche pour la vie se renouvelle).
Laurence Rossignol, la ministre des Droits des femmes, s’est dite « offusquée » par une publicité publiée dans Le Figaro concernant cet évènement : sur un quart de page, la photo d’un patron licenciant son employée parce qu’elle est enceinte.
La ministre intervient alors qu’en décembre dernier, le débat sur l’IVG a été relancé au Parlement. En cause, la proposition de loi socialiste soutenue par le gouvernement, relative au « délit d’entrave à l’IVG »[1] (cf. Délit d’entrave à l’IVG : la conscience n’a plus voix au chapitre).
[1] La commission mixte paritaire doit examiner la proposition de loi issue des deux chambres le mardi 24 janvier prochain. En cas d’échec, le texte passera le mercredi 25 janvier devant la commission des affaires sociales en vue d’une nouvelle lecture à l’Assemblée nationale le jeudi 26 janvier. Suivez les débats Gènéthique !
Pour aller plus loin :
Europe 1, Amandine Réaux (12/01/17).