En Angola, les députés du parti au pouvoir ont nouvellement adopté une réforme du code pénal concernant l’IVG qui prévoit de punir « de peines maximales de trois ans de prison pour les femmes (qui les subissent) et de quatre ans pour ceux qui les effectuent ». Des amendements existaient déjà mais, « jugés inadaptés, ils n’étaient jamais appliqués ».
La réforme introduit deux dérogations à l’interdiction de l’avortement en prévoyant qu’il est « possible de pratiquer une IVG, avant la 24ème semaine de grossesse et dans certains cas précis, notamment lorsque la vie de la mère est en danger ou en cas de grossesse provoquée par un viol ».
L’opposition, qui avait sollicité la tenue d’un référendum, a vu sa proposition rejetée.
AFP (24/02/2017)