L’Agence de Biomédecine enquête sur la préservation de la fertilité des patients atteints de cancer

Publié le 20 Juil, 2016

L’Agence de Biomédecine a publié vendredi dernier une enquête sur l’ « offre de soins en préservation de la fertilité pour les patients atteints de cancer »[1]. Cette étude a été réalisée en novembre 2015 dans le cadre du plan cancer 2014-2016, dans le but de « systématiser la prévention et la prise en charge des séquelles », qui comprend un « accès à la préservation de la fertilité ».

 

En collaboration avec l’Institut national du cancer (Inca), la Direction Générale de l’offre de soins (DGOS), la Ligue nationale contre le cancer et les Agences régionales de santé (ARS), l’enquête fait état de l’offre de soins en France dans ce domaine. 60% des ARS[2] l’estiment satisfaisante, mais l’offre est « hétérogène ».

 

L’ABM note plusieurs difficultés comme l’ « absence actuelle d’état des lieux, d’évaluation des besoins et de la réponse apportée, la complexité des critères à retenir pour définir la population cible », et conclut que « les moyens dédiés sont insuffisants ».

 

L’Agence retient plusieurs « axes de réflexion », notamment la formation de « référents fertilité », la  mise en place d’une continuité des soins avec possibilité de prise en charge par toutes les techniques disponibles, l’information des patients et des professionnels de santé.

 

[1] En France, la loi de bioéthique impose à tout professionnel de santé d’informer son patient des risques potentiels pour sa fertilité en cas de traitement toxique et de lui proposer éventuellement la mise en place de techniques de préservation de la fertilité. Le patient doit signer un consentement obligatoire pour la conservation de ses gamètes (ovules ou spermatozoïdes) ou de ses tissus germinaux (ovariens ou testiculaires). Pour les mineurs, les titulaires de l’autorité parentale doivent signer ce consentement.

[2] Le territoire national est divisé en 26 ARS.

APM news (20/07/2016)

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