La thérapie génique au service du dopage ?

Publié le 27 Juin, 2006

Dans le dopage, la nandrolone permet d’augmenter la masse musculaire et donc la puissance, l’érythropoïétine (EPO) permet d’augmenter la production de globules rouges et donc l’endurance. Ces substances sont injectées ou ingérées.

L‘équipe de Jeffrey Leiden de l’université de Chicago a réussi à insérer chez des souris et des singes des gènes codant pour l’EPO à l’aide d’un virus vecteur. Les animaux traités par thérapie génique sont devenus aussi performants que ceux traités par injection.

Depuis 2003, l’Agence mondiale anti-dopage interdit toutes les formes de dopage. Le code mondial antidopage, édicté par l’Agence mondiale antidopage (AMA), prévoit que : "l’utilisation non thérapeutique de cellules, gènes, éléments génétiques ou de la régulation de l’expression génique, ayant un effet sur les performances sportives, est interdite".

L‘AMA consacre 60 % de son budget de 24 millions de dollars à la recherche de nouvelles méthodes de dépistage.

20 Minutes (Yaroslav Pigenet) 27/06/06

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