La Singularity University, université transhumaniste située au cœur de la Silicon Valley et spécialisée dans les “technologies de rupture”, projette d’ouvrir une annexe en France au début de l’année 2017.
Fondée par le physicien et ingénieur Peter Diamondis et par l’informaticien transhumaniste Raymond Kurzweil, la Singularity University est « très largement financée par le géant américain » Google.
Elle propose de « former des étudiants brillants (…) à l’utilisation des technologies de rupture » afin de les amener « via des projets entrepreneuriaux à répondre aux grandes problématiques de ce monde ».
L’objectif de l’annexe française serait de « repérer des talents » pour pouvoir ensuite « les envoyer aux Etats-Unis », déclare Zak Allal, représentant de l’institution auprès des pays francophones. Il souhaite combiner « l’excellence académique » française en sciences et en ingénierie avec le « dynamise anglo-saxon ». Pour cette raison, il multiplie les discussions avec les Grandes Ecoles françaises (Essec, Epitech, Ecole de guerre économique).
A partir de 2016, la Singularity University ambitionne aussi d’« intégrer chaque année au minimum 4 étudiants français » à son programme d’été.
Note Gènéthique
A lire ou à relire sur le transhumanisme :
- L’interview croisée d’Olivier Rey et Danielle Moyse (experts Gènéthique) : Le transhumanisme, ce nouvel eugénisme?
- Synthèse Gènéthique du 7 avril 2015 : Très-humains ou transhumain, penser l’homme technologique
- Synthèse Gènéthique du 19 février 2015 : Le transhumanisme effacera-t-il l’homme?
Le Figaro (Antoine Lhermenault) 19/05/2015