Suite à la proposition de loi de Bérengère Poletti, facilitant l’accès à la contraception pour les mineures (Cf. Synthèse de presse du 14/11/11) , la presse fait état d’une réalité inquiétante : selon l’Afssaps, la pilule de 3ème génération tuerait 20 à 40 femmes par an. Le Monde cite l’exemple de Théodora, 17 ans : "décédée des suites d’une embolie pulmonaire le 10 octobre 2007. Elle avait commencé à prendre la pilule Mercilon, dite de troisième génération, deux mois et dix jours plus tôt, après une prescription du planning familial".
A l’origine d’hypercoagulabilité provoquant des embolies pulmonaires chez des femmes porteuses de risques sans le savoir, causes d’ accidents vasculaires cérébraux ou thromboemliques veineux, la pilule de 3ème génération consommée quotidiennement par environ 2 millions de femmes en France cause de nombreux décès.
Dénoncée par plusieurs études récentes (Cf. Synthèse de presse du 08/11/11) ces pilules "n’apportent aucun progrès thérapeutique par rapport à la pilule de deuxième génération", selon le Pr. Gilles Bouvenot, président de la Commission de la Haute Autorité de santé (HAS). Il précise que "la prudence s’impose chez toutes les femmes prenant la pilule de 3ème génération".
Le Monde (Pascale Santi) 15/11/11