Le 20 juin 2012, la Cour Constitutionnelle italienne a rejeté le recours du Tribunal italien de Spoleto concernant « la légitimité de l’article 4 de la loi n°194, […] qui règlemente l’interruption volontaire de grossesse pendant les 90 premiers jours » (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 19/06/12).
Giovanna Marsico, avocate italienne, précise que « si la loi 194 demeure intacte, sa réelle mise en œuvre n’est pas pour autant assurée ». En effet, « dans la région de Rome, un tiers des établissements de santé ne pratiquent pas l’IVG, ni l’ITG« . Parmi ces établissements, « des CHU rajoutent à l’objection de conscience l’absence de formation pour les internes en gynécologie« .