Une enquête sur le recours à la contraception par les étudiants, effectuée pour le compte de l’Union nationale des mutuelles étudiantes régionales (USEM), a été rendue publique le 7 février 2011. Réalisée auprès de plus de 11 000 étudiants âgés de 18 à 25 ans, elle révèle que 57% des hommes et 68% des femmes disent avoir "systématiquement" utilisé un contraceptif.
Près d’1 étudiante sur 3 a eu recours à la pilule du lendemain, dite "contraception d’urgence", pour différentes raisons : un "accident de préservatif" dans 50% des cas, un "oubli de pilule" (37%) ou parce qu’aucun moyen de contraception n’a été utilisé.
Les 3/4 des étudiants et près de 60% des étudiantes n’ont jamais effectué de test de dépistage d’une infection sexuellement transmissible (IST).
Enfin, 3,3% des étudiantes ont déclaré avoir subi une IVG. 27 étudiantes sur 1000 sont concernées pour la tranche des 20-24 ans. L’enquête note que les étudiants "qui n’utilisent pas systématiquement un contraceptif lors de leurs rapports sexuels et n’ont qu’Internet comme source d’information sur la contraception" sont "encore trop nombreux".