Aux Etats-Unis, au cours des dernières décennies, de plus en plus de femmes ont eu recours à une méthode durable de régulation des naissances, comme des dispositifs intra-utérins ou des implants (La stérilisation, premier contraceptif aux Etats-Unis ?).
Cependant, cette méthode de contraception a aussi été un moyen au service d’une politique de contrôle des naissances, visant des catégories spécifiques d’individus.
Comme en Californie, entre 1909 et 1979, où près de 20 000 personnes ont été stérilisées contre leur volonté, dans les années 1990, de nombreux Etats ont proposé des lois incitant ou exigeant que les bénéficiaires sociaux utilisent ce nouveau contraceptif. A cette même époque, certains juges offraient des peines réduites aux accusés qui acceptaient la stérilisation ou un contrôle de naissance.
Par ces différents moyens, les Etats ont ainsi cherché à limiter la « propagation » d’une catégorie visée de personnes, tels que les pauvres ou les gens d’origines étrangères, jugeant que c’était pour « le bien de la société ».
Pour aller plus loin :
La loi Neuwirth au tribunal de l’histoire
The New York Times, Christine Dehlendorf and Kelsey Holt (02/01/18) – The Dangerous Rise of the IUD as Poverty Cure