Réagissant au discours de François Hollande du 17 juillet dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 17/07/12), Luc Olekhnovitch, président de la Commission d’éthique protestante évangélique, “s’est réjoui de la volonté affichée [par le Chef de l’Etat] d’appliquer tous les éléments de la loi Leonetti sur les soins palliatifs“. Dans le même temps, il a précisé : “nous ne pouvons qu’approuver son engagement à développer [les soins palliatifs], y compris à domicile et partager sa conviction qu’il faut aider les familles qui accompagnent un des leurs en fin de vie”.
Tout en ne souhaitant pas “préjuger des résultats du débat“, le président de la Commission d’éthique protestante évangélique veut rester “attentif à la protection des plus fragiles et des plus faibles, dont le président a lui-même fait un devoir d’Etat“.
A propos de la loi Leonetti, Luc Olekhnovitch estime qu’elle a “déjà ‘renforcé le droit du malade à décider de son sort’, [en créant] ‘un cadre légal pour l’arrêt des soins’, et posé ‘les conditions d’un dialogue, dans la transparence, entre patients, soignants et familles’ “. Effectuant un bilan à propos de l’application effective de cette loi, le président de la Commission d’éthique protestante évangélique considère en revanche qu’elle “se heurte […] à la faible sensibilisation du public aux réalités de la fin de vie” et ouvre donc un “défi”, celui de “la diffusion d’une ‘culture palliative’ partagée par l’ensemble des professionnels de santé“.
La Croix.fr 31/07/12