Lundi, la société française Pixium Vision a annoncé « avoir obtenu le marquage CE pour commercialiser dans l’Union européenne son implant de restauration partielle de la vue Iris II ». Cet implant est destiné aux patients aveugles « souffrant de dégénérescence rétinienne ».
En février dernier, un patient de 58 ans atteint de rétinite pigmentaire avait reçu l’implant Iris II avec succès (cf. Du nouveau dans la course à l’œil « bionique »). L’essai clinique avait eu lieu au CHU de Nantes. Désormais, ce sont « jusqu’à 10 patients [qui] devraient être implantés dans le cadre de cette étude clinique dans plusieurs centres européens, avec un suivi sur 18 à 36 mois maximum ».
L’implant, disponible sur prescription médicale, est conçu pour être « explantable », c’est-à-dire « interchangeable » pour que les patients puissent bénéficier « d’un remplacement ou d’une version améliorée du dispositif dans le futur ».
Pixum Vision travaille par ailleurs sur un autre implant qui devrait s’adresser aux patients atteints de DMLA[1].
La recherche médicale « explore aussi les pistes entrouvertes par la thérapie génique et la thérapie cellulaire pour restaurer la vue ».
[1] Dégénérescence maculaire liée à l’âge.
AFP (25/07/2016)