Le Premier ministre Leo Varadkar, médecin de formation et au pouvoir depuis juin 2017 « avait jugé cette loi “trop restrictive” » sans pour autant être favorable à une « une légalisation inconditionnelle de l’avortement ». « Je ne partage pas l’idée selon laquelle le bébé dans le ventre, le fœtus – utilisez le terme que vous voulez – ne devrait avoir aucun droit », a-t-il déclaré. Il n’a pas encore personnellement indiqué s’il soutiendrait la réforme proposée et a fait savoir qu’il se prononcerait une fois qu’il aurait vu « tous les détails de toute les propositions ».
La formulation de la question du référendum est discutée depuis avril avec « une assemblée de citoyens, convoquée pour réfléchir à des questions de société ». Cette assemblée « s’était exprimée en faveur d’une libéralisation du droit à l’IVG mais contre l’abrogation du 8e amendement, au grand dam des pro-IVG dont c’est le cheval de bataille » (cf. Irlande : un avis consultatif en faveur de l’avortement et En Irlande, un comité réfléchit à l’évolution des lois sur l’avortement).
En Irlande, pour toute modification ou suppression d’un passage de la Constitution, la tenue d’un référendum est requise. Ce référendum sera le premier d’un mouvement plus large dans le but de « modernisation de la constitution » et « gommer les références religieuses » avec « plusieurs autres référendums annoncés pour 2018 et 2019 ».
Pour aller plus loin :
Irish Times, Pat Leahy, Mary Minihan (27/09/2017); AFP (27/09/2017)