Le 16 août dernier, le cardinal Renato Raffaele Martino, président des Conseils pontificaux "Justice et Paix" et pour la "Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement", accordait une interview à Zenit.
Interrogé sur les moments les plus difficiles de son existence, le cardinal Martino cite la Conférence sur la Population et le Développement qui s’est déroulée en 1994 au Caire.
A cette occasion, "l’administration du président Clinton et une bonne partie des pays développés étaient décidés à faire reconnaître l’avortement comme un droit international. Il y avait même des groupes d’ONG qui demandaient à ce que la délégation du Vatican soit renvoyée de l’ONU […]. Grâce au soutien des pays d’Amérique Latine et des pays à majorité islamique, nous avons réussi à enrayer cette tentative de faire reconnaître l’avortement comme une méthode de contraception", explique-t-il. Il avait à cette occasion pu insérer dans le document final "qu’en aucun cas l’avortement ne peut être invoqué comme méthode de planning familial". Il déplore que l’interruption volontaire de grossesse (IVG), "qui reste malheureusement un phénomène dramatique de notre époque", ne soit pas sanctionné par un organe des Nations Unies.
Récemment, le cardinal Martino a invité les catholiques à ne pas soutenir Amnesty International, qui promeut l’avortement.
Zenit 16/08/07