Intelligence artificielle et cellules iPS, un duo gagnant ?

Publié le 27 Juil, 2016

Le professeur Shinya Yamanaka[1] voit dans l’intelligence artificielle un outil prometteur pour contrôler avec rapidité et exactitude la fiabilité des cellules souches pluripotentes induites (iPS). « Je veux utiliser l’intelligence artificielle pour analyser la quantité colossale de données disponibles sur le génome humain et évaluer la sécurité des iPS de manière objective », a-t-il déclaré. Il fait référence aux anomalies génétiques potentiellement acquises lors de la reprogrammation des cellules iPS. Ces mutations sont susceptibles d’entrainer des cancers chez les patients transplantés.

 

L’été dernier, ces mutations avaient contraint des chercheurs japonais à suspendre le premier essai clinique utilisant des iPS (cf. Japon : Suspension du premier essai clinique utilisant des cellules iPS, Japon : Reprise du premier essai clinique utilisant des cellules iPS).

 

L’intelligence artificielle est, selon le professeur Yamanaka, le meilleur moyen pour passer au crible les iPS selon les données disponibles dans le monde entier sur les mutations génétiques. « Le vrai travail commence maintenant » explique-t-il, 10 ans après la découverte des cellules iPS.

 

[1] Nobel de médecine en 2006 pour sa découverte des cellules iPS.

Japan Times (28/07/2016)

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté
/ IVG-IMG

Suisse : un tribunal rejette le recours du père d’un fœtus avorté

Selon le tribunal fédéral, le père d'un fœtus avorté n’est pas titulaire « du bien juridiquement protégé qui est la vie ...
blood-1813410_1920
/ Génome

Hémophilie A : des résultats positifs de la thérapie génique Pfizer en phase III

Mercredi, l’entreprise Pfizer a annoncé que sa thérapie génique l’hémophilie A, a été « couronnée de succès » lors d'un ...
Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »
/ Genre

Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

La WPATH a recommandé la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’hormones du sexe opposé, sans attendre les conclusions ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres