En Inde, deux femmes, âgées de 21 et 24 ans, ont reçu une greffe d’utérus. L’une souffrait d’une absence congénitale d’utérus, et la seconde du syndrome d’Asherman des suites d’un avortement, ayant pour conséquence un utérus non fonctionnel. Elles ont toutes deux reçu l’utérus de leurs mères respectives.
L’opération est complexe. L’utérus est prélevé sur la donneuse, puis vidé de son sang et refroidi. Il est ensuite greffé à la receveuse, et tous les vaisseaux sanguins doivent être reliés. Selon le Dr Shailesh Puntambekar, directeur du Galaxy Care Hospital à Pune, les donneuses et les receveuses se portent bien. Elles sont surveillées quotidiennement. Les receveuses sont placées sous traitement immunosuppresseur pour éviter le rejet de l’utérus (cf. Aux cours des journées de l’ABM, greffes de mains, greffes d’utérus : un état des lieux ; Greffe d’utérus : Un enfant à quel prix ?).
« Une femme qui subit une transplantation d’utérus ne sera pas capable de concevoir naturellement », rappelle le docteur Puntambekar. Les premières opérations de ce type ont eu lieu en Suède, où 6 tentatives ont réussi sur 17.
Tehelka, Shalini Bharadwaj (5/06/2017)