A l’occasion des 30 ans de la première fécondation in vitro (FIV) en France, Le Quotidien du Médecin revient sur les voies de recherche qui devraient permettre d’améliorer les taux de grossesse dans ce domaine.
La congélation ovocytaire, qui a déjà permis en France d’obtenir la naissance de 200 enfants, est l’une d’entre elles. Elle présente 3 indications : la préservation de la fertilité de la femme, la simplification du don d’ovocytes et la maitrise de la fertilité. Cette technique pourrait permettre aux femmes de choisir l’âge auquel elles souhaitent et peuvent procréer.
Autre technique : le diagnostic pré-implantatoire (DPI). Dorénavant, le diagnostic peut se faire sur des embryons issus de fécondations in vitro, âgés de 3 jours, chez des couples pouvant transmettre une maladie incurable. Plus de 100 enfants sont nés en France après un diagnostic pré-implantatoire.
Malgré ces techniques, le professeur René Frydman rappelle que "la France, avec 17% de naissances (en 2004) par ponction, est loin dans le classement mondial".
NDLR : Le diagnostic pré-implantatoire sélectionne les embryons sains pour les réimplanter dans l’utérus maternel. Ceux qui sont malades sont détruits ou utilisés pour la recherche.
Le Quotidien du Médecin (Dr Brigitte Vallois) 02/06/08