Greffe d’organe et cancer : des chercheurs évaluent le risque

Publié le 20 Sep, 2021

Des chercheurs américains ont évalué le nombre d’« années de vie perdues » en raison d’un cancer chez les personnes ayant subi une transplantation. En effet, ces personnes ont un risque « élevé » de développer un cancer, « principalement » en raison de l’immunosuppression générée par les médicaments destinés à prévenir le rejet de l’organe, ainsi que de leur état de santé initial.

Les scientifiques ont examiné les données des registres américains des transplantations d’organes et de cancer, de 1987 à 2014. 13 074 receveurs, soit 5,9% des personnes transplantées, ont développé un cancer dans les 10 ans qui ont suivi la greffe d’organe. Et au cours de cette période de dix ans, ces patients « ont perdu en moyenne 2,7 années de vie » à cause du cancer. Le cancer du poumon et le lymphome non hodgkinien conduisaient eux à une réduction de la durée de vie d’environ cinq ans, « l’impact le plus important ».

Ce sont les receveurs de poumons qui ont perdu le plus d’années de vie à cause du cancer, suivis par les receveurs de cœur. Globalement, « le cancer était responsable de 11 % de toutes les années de vie perdues, toutes causes confondues ». S’appuyant sur ces résultats publiés dans Cancer, une revue à comité de lecture de l’American Cancer Society[1], les auteurs de l’étude soulignent l’importance de la prévention et du dépistage du cancer chez les personnes ayant subi une transplantation.

 

[1] Noone, A-M., et al. (2021) Life-years lost due to cancer among solid organ transplant recipients in the United States, 1987-2014. Cancer. doi.org/10.1002/cncr.33877.

Source : News Medical, Emily Henderson (20/09/2021)

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