En Grande-Bretagne, au terme d’une année d’efforts concertés dans le but d’augmenter notablement les dons d’organes, les registres de personnes volontaires indiquent une augmentation de 6,5%. Le Organ Donation Taskforce s’en réjouit tout en notant que les listes de personnes en attente d’organes s’allongent elles aussi. Un déséquilibre qui repose la question du consentement présumé : considérer que toute personne est donneur potentiel si elle n’a pas exprimé explicitement son refus. Pour la British Heart Foundation, "l’unique et la plus importante des étapes qui pourrait être franchie pour améliorer la disponibilité des donneurs d’organes serait d’introduire un système de consentement présumé".
Cette solution avait été rejetée l’année dernière par l’Organ Donation Taskforce au profit d’une meilleure information et sensibilisation de la population au don d’organe. Le Gouvernement souhaiterait ainsi que le nombre de dons augmente de 50% d’ici à 2013.
Aujourd’hui, les principaux obstacles au don d’organes sont le refus des familles et la qualité défectueuse des organes issus des accidents de la route.
BBC News 07/10/09