Le 4 septembre, le tribunal des mineurs de Trente, dans le nord de l’Italie, a approuvé l’adoption d’un enfant de 4 ans né d’une gestation par autrui par le conjoint de son père biologique.
En raison de « graves problèmes de santé » du père de l’enfant, une demande d’adoption par le conjoint a été déposée en mars dernier. Au même moment, le gouvernement de Giorgia Meloni avait demandé aux maires de cesser de transcrire dans les registres municipaux italiens les actes de naissance étrangers d’enfants conçus par GPA ou PMA, une procédure autorisée uniquement pour les couples hétérosexuels en Italie (cf. Italie : simplement faire respecter la loi ?).
Un projet de loi qui ferait de la GPA un « crime universel » est actuellement examiné par le Sénat italien (cf. GPA à l’étranger : bientôt déclarée un « crime universel » en Italie ?).
Source : ANSA (04/09/2023)