Ce pourrait être un « simple » fait divers, sordide. Fin mai dernier, dans l’Etat de Virginie aux Etats-Unis, une collégienne de 14 ans est victime d’un viol – avéré, « une juge des mineurs ayant reconnu coupable l’adolescent cette semaine » – dans les toilettes de son école. L’agresseur cependant, un adolescent qui s’identifie « comme “gender fluid”», c’est-à-dire sans identité sexuelle fixe, portait ce jour-là une jupe. Le crime relance une question qui suscite des débats houleux et passionnés outre atlantique : « dans quels W.-C. peuvent aller les personnes transgenres ? »
Il intervient alors qu’une loi de l’Etat votée en août dernier par le gouverneur démocrate permet aux élèves transgenres « de choisir le pronom ou les toilettes correspondant à leur identité de genre » (cf. Genre à l’école : la circulaire du Ministère prend le parti de l’« autodétermination »).
La controverse s’est invitée dans la campagne pour l’élection du gouverneur de la Virginie où de nombreux électeurs sont « hérissés par ce qu’ils nomment le “radicalisme pro-transgenre” ».
L’auteur du viol, quant à lui, transféré dans un autre lycée, y a « commis une nouvelle agression le 6 octobre ».
Source : AFP (29/10/2021)