« En 2018, environ 54 000 patients ont subi 68 724 cycles de FIV frais et congelés et 5 651 cycles d’insémination avec donneur ». La Human Fertility and Embryology Authority (HFEA) a publié les chiffres concernant la FIV au Royaume-Uni en 2018.
On peut notamment y lire que le taux moyen de réussite des FIV est de 23 %. Pour les femmes de plus de 43 ans utilisant leurs propres ovocytes, le taux de natalité est inférieur à 5%. Les femmes de moins de 35 ans ont, quant à elles, un taux de natalité moyen de 31 % seulement.
Le rapport indique également que les congélations d’embryons ont été multipliées par 5 entre 2013 et 2018 (1400 en 2013, 9000 en 2018). Le nombre de congélations d’ovocytes a également augmenté, passant de 569 en 2013 à 2000 en 2018.
Par ailleurs, une étude portant sur les traitements de fertilité post-cancer a été présentée lors de la 36e réunion annuelle de l’ESHRE[1]. L’étude a été présentée par le Dr Dalia Khalife du Guy’s and St Thomas’s Hospital de Londres. Elle porte sur les données de 879 jeunes femmes traitées pour divers cancers entre 2000 et 2019.
Parmi ces patientes, 373 ont demandé un traitement de préservation de la fertilité, soit 42 %. Les méthodes choisies ont été :
- la congélation des ovocytes (53 %),
- la congélation des embryons (41 %),
- la congélation d’ovocytes et d’embryons (5 %),
- la cryopréservation du tissu ovarien (1 %).
« La cryopréservation des tissus ovariens, bien qu’elle ne soit pas encore largement disponible, est entreprise dans certains cas, quand le temps presse. Cette technique offre également une option pour la femme prépubère, là où il n’y en avait pas auparavant », explique le Dr Dalia Khalife.
Le rapport précise également qu’à l’heure actuelle seulement 16 % des patientes (61/373) ayant fait congeler leurs ovocytes ou des embryons sont revenues pour demander un cycle de FIV.
Bionews, Charlott Repschlager (06/07/2020) – News Medical, James Ives (06/07/2020)