Alors que le débat sur la fin de vie devrait « vraisemblablement » aboutir à une loi selon le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, le président de la République, Emmanuel Macron, doit, d’ici la fin du mois de mars, poser « les bases d’un calendrier » et déterminer « les conditions d’une modification de la loi ».
D’ici là il a prévu d’organiser, le 9 mars, un dîner sur ce thème invitant plusieurs personnalités et les principaux représentants du culte. De plus, il recevra, probablement dès le 20 mars, les quelques 180 membres de la convention citoyenne sur la fin de vie qui auront clôturé leurs travaux la veille, le 19 mars. Ces derniers viennent de se prononcer majoritairement en faveur d’une évolution de la loi sur « l’aide active à mourir » (cf. Convention citoyenne : un week-end clef pour la fin de vie en France ?).
Enfin, après avoir été en Suisse et en Belgique, Olivier Véran prévoit de se rendre en Espagne, « avec des parlementaires de tous bords », « pour regarder ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans les pays qui ont déjà légiféré ». Il envisage aussi de continuer « à consulter tous azimuts la communauté soignante, les usagers, les forces politiques » (cf. 800.000 soignants s’opposent à l’euthanasie).
Sources : AFP (22/02/2023) ; AFP (23/02/2023)