Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, a déposé vendredi une proposition de loi pour « instaurer une hiérarchisation de parole de la famille et des proches » autour d’un patient quand la question de l’acharnement thérapeutique et de l’arrêt des traitements se pose. Il estime que la loi Clayes-Léonetti, qui prévoit une « consultation de la famille et des proches », présente des « failles juridiques » en cas de désaccords entre ces proches. « Ce que je propose, c’est qu’à l’image de la loi belge, ce soit d’abord celui avec qui on a mené sa vie volontairement l’époux (mari ou femme), le partenaire de PACS ou le concubin qui prime en terme de décision sur le ou les enfants majeurs, et ensuite le ou les parents, explique Olivier Falorni, membre du Mouvement Radical, parce qu’on choisit son conjoint, on ne choisit pas forcément ses parents ».
Interrogé au sujet de Vincent Lambert, le député a expliqué que, pour lui, l’une des leçons à tirer de cette « affaire-enfer », c’est qu’ « elle pose la question de l’hypocrisie d’une sédation profonde et continue qui est une forme d’euthanasie cachée ».
France Bleu,
Fin de vie : Olivier Falorni dépose une proposition de loi pour hiérarchiser la parole des proches