Un jeune vétéran des Forces armées canadiennes (FAC), Corben McGown, poursuit le Gouvernement fédéral et le ministère des Anciens combattants du Canada après s’être vu proposer l’euthanasie « comme solution à son stress mental aigu » (cf. L’euthanasie devient « une option de fin de vie » au Canada).
Agé de 23 ans, cet ancien technicien en approvisionnement au sein de la branche logistique de l’armée, a subi un « traumatisme psychologique » après avoir été au cœur d’une enquête pour « conduite criminelle », avant d’être acquitté par la cour martiale. Alors qu’il n’avait « aucun problème de santé physique », le service des Anciens combattants (VAC) l’a encouragé à recourir à l’« aide médicale à mourir », la « meilleure option pour [ses] problèmes de santé mentale ».
Corben McGown réclame 18 millions de dollars de dommages et intérêts, dont 3 millions pour « détresse émotionnelle » et 5 millions pour couvrir les frais médicaux et « toutes autres dépenses ».
Des affaires similaires ont déjà été révélées, comme celle du caporal Christine Gauthier, une femme paraplégique qui souhaitait faire installer une nouvelle plate-forme élévatrice pour son fauteuil roulant (cf. Canada : le ministère des anciens combattants propose à nouveau l’euthanasie). Après avoir exposé son projet, elle s’était vu proposer l’euthanasie (cf. Canada : l’euthanasie proposée à plusieurs vétérans).
La loi canadienne sur l’« aide médicale à mourir » est entrée en vigueur en juin 2016 pour toute personne atteinte d’une maladie « grave et irréversible » et dont la mort naturelle était « raisonnablement prévisible ». En 2021, cette dernière condition a été supprimée. Puis, un projet de loi visant à élargir l’accès aux personnes souffrant de maladies mentales a été déposé. Son examen prévu le 17 mars 2023 a été repoussé à l’année suivante, puis à une date indéterminée (cf. Canada : un nouveau report du projet visant à élargir l’accès à l’AMM).
Source : The Epoch times, Matthew Horwood (22/03/2024)