La fédération des médecins KNMG a adopté une position “plus large” sur l’euthanasie des personnes atteintes de démence. Avec la nouvelle directive, les médecins peuvent euthanasier des personnes démentes, qui avaient formulé une demande écrite de fin de vie alors qu’elles étaient encore lucides (Cf. Pays-Bas : une personne décédée sur 25 est euthanasiée par des médecins).
Cette décision de la fédération des médecins KNMG suit le sens de la jurisprudence. En effet, la Cour suprême avait été saisie par le procureur général, dans le but de clarifier la loi sur ce point. La Cour avait décidé, le 21 avril 2020, qu’un « médecin peut administrer l’euthanasie à un patient atteint de démence avancée, même s’il n’a plus l’acuité mentale pour confirmer une demande écrite antérieure » (cf. Pays-Bas : la Cour suprême donne son feu vert à l’euthanasie en cas de « démence avancée »).
La fédération des médecins prévoit aussi « l’utilisation de la prémédication, telle qu’un somnifère, peut être nécessaire juste avant l’euthanasie ». Cette prémédication est réservée aux cas, où « le patient peut, par exemple, devenir contrarié ou agressif pendant la procédure, parce que le patient ne comprend pas ce qui se passe » (cf. Pays-Bas : La sédation autorisée pour les patients souffrant de démence ayant demandé l’euthanasie).
Source : NL Times (02/12/2021)