La chambre des représentants a voté mercredi un texte pour criminaliser les atteintes à la vie d’un fœtus. Bien que ce texte doive encore être adopté par le Sénat, il représente une victoire pour les opposants du droit à l’avortement et relance de ce fait le débat entre partisans du droit à la vie et défenseurs du droit de la femme.
Une telle mesure permettra d’inculper les criminels s’en prenant aux femmes enceintes dont le fœtus succombera au cours de l’agression, à l’exclusion des médecins pratiquant l’avortement et aux femmes interrompant leurs grossesses. Ses opposants estiment qu’en renforçant le droit du fœtus, on affaiblit celui des femmes souhaitant se faire avorter.
La question qui se pose alors est quand commence la vie ? Sur ce point le débat reste ouvert, mais l’arrivée à la Maison Blanche de Georges Bush qui s’était clairement prononcé contre l’avortement et pour le retour « à une culture de vie » donne aux ennemis de l’interruption volontaire de grossesse l’espoir de voir la Cour Suprême basculer en leur faveur.
Le Figaro 28 et 29/04