Dans un communiqué daté du 31 janvier, les associations Victim-DMI et R.E.S.I.S.T. indiquent qu’une proposition de résolution intitulée « Reconnaître et prendre en charge les complications suite à la pose et au retrait des implants de stérilisation définitive Essure » a été déposée à l’Assemblée nationale. Elle est portée par Julien Borowczyk, député de la Loire (LREM).
La résolution demande « une totale transparence des autorités sanitaires ainsi qu’une information et une prise en charge médicale pour toutes les femmes implantées ». Les deux associations appellent à ce qu’elle soit débattue et adoptée par l’Assemblée « au plus vite ».
Selon les données des associations, 200 000 femmes ont été implantées avec le dispositif de contraception définitive Essure® entre 2002 et 2017. Et « aujourd’hui, ce sont des milliers d’entre elles qui souffrent de troubles sévères : fatigue écrasante, complications gynécologiques, douleurs musculaires, articulaires mais aussi troubles neurologiques et cognitifs parmi les plus fréquents » (cf. Essure® : la santé des femmes face à l’industrie pharmaceutique).