Lors de la séance de questions au Senat du 6 octobre, Catherine Deroche, sénatrice LR du Maine-et-Loire, a interpellé le Gouvernement sur la question des implants Essure®. Un dispositif « qui fait l’objet de nombreuses déclarations d’effets secondaires » (cf. Essure® : la santé des femmes face à l’industrie pharmaceutique).
En réponse, Dominique Faure, secrétaire d’État chargée de la Ruralité, a promis une « mise en place prochaine » du registre de suivi des femmes explantées élaboré par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français. Les données individuelles doivent être collectées de façon anonyme.
Une étude clinique sur l’amélioration des symptômes ressentis par les femmes après ablation de l’implant est également à venir[1]. Elle doit démarrer au début de l’année prochaine. Pour le moment le « projet de protocole » est en cours de relecture.
Complément du 12/10/2023 : Le ministère de la Santé « assurera le financement d’une étude concernant les éventuels symptômes des femmes après ablation de l’implant contraceptif Essure, pilotée par les Hospices civils de Lyon », a annoncé Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé aux députés le 10 octobre. « Cette étude explorera notamment l’hypothèse de la libération de métaux potentiellement toxiques, qui pourrait être en lien avec la symptomatologie », a-t-elle précisé.
[1] étude multicentrique Ables
Sources : Hospimedia, Jérôme Robillard (10/10/2022) ; Le Quotidien du médecin, C.G. avec AFP (11/10/2023) – Photo : iStock