En Espagne, une patiente atteinte d’une maladie neurodégénérative, « actuellement hospitalisée dans une situation clinique très complexe », fait l’objet d’un contentieux entre famille et médecins. Pour ces derniers, « si la patiente fait un arrêt cardio respiratoire, il ne faudra pas appliquer de techniques avancées de réanimation (…) agressives ou invasives ». De son côté la famille demande « l’application de techniques que les praticiens considèrent comme de l’acharnement thérapeutique ». Elle rappelle que « ne pas la réanimer reviendrait à l’euthanasier », et a porté l’affaire devant la justice.
La patiente, Maria Teresa, est âgée de 54 ans est atteinte de cette maladie depuis plus de 20 ans. Elle « ne parle pas, mais elle entend et elle rit, elle reconnaît ses frères et fait des grimaces quand on s’en va, comme un enfant. Pourquoi ne pas la réanimer ? Ce n’est pas un animal » explique un de ses frères.
Une histoire qui rappelle celle de Vincent Lambert, ou encore celle d’Alfie Evans, mort en 2018 au Royaume-Uni à l’âge de 23 mois.
AFP (10/07/2019) – Une patiente gravement malade relance le débat sur la fin de vie en Espagne