Le groupe de travail "bioéthique" mandaté par la Conférence des évêques suisses (CES) a remis aux parlementaires fédéraux ses conclusions dans le cadre des débats de la loi sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires.
A l’issue de son assemblée, la CES a condamné l’utilisation des embryons à des fins scientifiques. Elle a rappelé que l’embryon doit être considéré comme un "individu à part entière" qui, à ce titre, a dès le début "des droits inaliénables et absolus" comme le respect de sa dignité humaine. Les évêques ont déclaré : "par respect de la dignité humaine de l’embryon, il est moins grave de laisser mourir un embryon in vitro qui n’est pas implanté, parce que surnuméraire, que de l’utiliser à des fins scientifiques". Sur l’utilisation des embryons surnuméraires, la CES a montré qu’il n’existe pas de solution satisfaisante aux problèmes causés par la fécondation in vitro.
Edicom 06/03/03