En Nouvelle-Zélande, les donneurs de sperme d’ « avant 2004 » peuvent conserver l’anonymat

Publié le 12 Mar, 2019

En Nouvelle-Zélande, dans une lettre interne du ministre de la Santé, Hugo de Jonge, les donneurs enregistrés comme « connus » avant l’entrée en vigueur de la loi de 2004 sur la levée de l’anonymat[1], peuvent désormais devenir « anonymes ». Un nouvel accord a été conclu entre le ministère de la Santé et la fondation chargée de la base de données concernant les donneurs de sperme dans ce sens, en décembre dernier. Les donneurs s’étant prononcé pour la levée de l’anonymat après les 16 ans de l’enfant né de leur don, pourront donc garder l’anonymat. Selon le ministre, cette option fait partie d’une période de transition et intervient dans le cadre des droits des donneurs avant 2004.

 

Dans les faits, les cliniques de fertilité ont rarement demandé aux donneurs s’ils souhaitaient rester anonymes ou s’ils étaient disposés à être contactés par leurs enfants, ce qui était pourtant une exigence de la loi.

 


[1] La loi entrée en vigueur 2004 oblige désormais les donneurs à fournir leurs informations personnelles de façon à pouvoir être connus de leurs enfants à leurs 16 ans.

Dutch News (5/03/19) – Pre-2004 sperm donors can retain anonymity after all

 

Partager cet article

Synthèses de presse

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs
/ Genre

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs

La clinique Sandyford de Glasgow a décidé d’interrompre la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs ...
« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie
/ Fin de vie

« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie

Infirmiers et médecins indiquent leur préoccupation « en raison des divergences avec la terminologie internationale et leurs conséquences pour la ...
Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?
/ Fin de vie

Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?

Une femme de 32 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué son grand-père en mettant le feu ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres