En Nouvelle-Zélande, dans une lettre interne du ministre de la Santé, Hugo de Jonge, les donneurs enregistrés comme « connus » avant l’entrée en vigueur de la loi de 2004 sur la levée de l’anonymat[1], peuvent désormais devenir « anonymes ». Un nouvel accord a été conclu entre le ministère de la Santé et la fondation chargée de la base de données concernant les donneurs de sperme dans ce sens, en décembre dernier. Les donneurs s’étant prononcé pour la levée de l’anonymat après les 16 ans de l’enfant né de leur don, pourront donc garder l’anonymat. Selon le ministre, cette option fait partie d’une période de transition et intervient dans le cadre des droits des donneurs avant 2004.
Dans les faits, les cliniques de fertilité ont rarement demandé aux donneurs s’ils souhaitaient rester anonymes ou s’ils étaient disposés à être contactés par leurs enfants, ce qui était pourtant une exigence de la loi.
[1] La loi entrée en vigueur 2004 oblige désormais les donneurs à fournir leurs informations personnelles de façon à pouvoir être connus de leurs enfants à leurs 16 ans.
Dutch News (5/03/19) – Pre-2004 sperm donors can retain anonymity after all