En Belgique, la Commission nationale d’évaluation des interruptions de grossesse (IVG) a présenté ce mardi son rapport bisannuel devant la Commission Santé et Egalité des Chances de la Chambre. Elle recommande « d’étendre le principe de gratuité des moyens contraceptifs aux femmes jusqu’à 35 ans », contre 25 aujourd’hui. Elle note que « dans près de la moitié des cas, une grossesse non-désirée, cause principale des IVG, était la conséquence de l’absence de recours à un moyen contraceptif » (cf. La contraception réduit le nombre d’avortements ? Réponse d’experts). L’âge moyen des femmes qui ont recours à l’IVG étant de 28,5 ans en 2017, la commission conclut que les 25-35 ans doivent « faire l’objet d’une attention particulière en ce qui concerne la contraception ».
Par ailleurs, elle propose « la mise en place de distributeurs gratuits de préservatifs dans les écoles » et le renforcement de « l’accessibilité à la contraception pour le public jeune par la délivrance de la pilule d’urgence dans les centres de planning familial et dans les établissements scolaires via les centres psycho-médico-sociaux ». Le rapport estime aussi « nécessaire de former spécifiquement les sages-femmes à la contraception d’urgence ».
Belga (11/02/2020)